EDITO
Si nous avons choisi de placer notre congrès sous le signe de la connaissance, c’est parce qu’il y a urgence. Urgence de s’adapter à la crise climatique, urgence de répondre à la chute accélérée de la biodiversité, urgence aussi de maintenir une dynamique dans nos territoires. Or les solutions à ces défis nécessitent une connaissance fine de nos territoires, de nos écosystèmes comme de nos activités humaines. Nous devons nous interroger sur notre capacité à nous adapter, à inventer le monde de demain.
Nous sommes convaincus que les Parcs naturels régionaux sont encore aujourd’hui à la bonne échelle pour mobiliser les savoirs, les approfondir mais aussi les partager. L’excellence scientifique ne s’oppose pas à l’expérience du terrain, les deux s’enrichissent mutuellement. C’est ensemble, élus, habitants, entrepreneurs, chercheurs, techniciens que nous mettrons en œuvre les solutions mises au point dans nos laboratoires d’idées.
Alors apprenons ensemble, échangeons, confrontons nos complexités. Soyons à l’écoute du citoyen comme de l’expert, revisitons nos pratiques d’information et de concertation, interrogeons les nouveaux outils numériques. Le congrès c’est un temps pour faire un pas de côté. Prendre le temps de débattre, de partager, de croiser les regards et les sensibilités. C’est aussi un temps pour se retrouver, au sein de l’optimiste famille des Parcs.
Bon congrès !
Michaël Weber
Président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France |
Didier Codorniou
Président du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée |